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Evolution mensuelle
du prix du gaz (_PEGN
- €/MWh) + du Brent en ($/B) _ maj:
05/12/2023 - historique 2022 - 2021
- 2020 -2019 -
2018 -
WTI(1964-2022) ) |
![]()
-►en ce début d'année 2023
restons ''POSITIFS'', le maintien des températures au-dessus des
moyennes saisonnières entraîne une diminution de notre consommation
de gaz pour le chauffage et l'impact sur nos stocks ne peut être que
bénéfique...d'où un prix du gaz autour de 60 €/Mwh, légèrement
en-dessous du début de janvier 2022...La vague de froid enregistrée
au cours de la troisième semaine de janvier a eu peu ''incidence''
sur le prix du gaz en raison probablement du niveau élevé de nos
stocks...quant au Brent, il se dirige lentement vers les 90 $/b dû
aux nouvelles en provenance de
la Chine: levée des restrictions sanitaires dans l'espoir d'une
''détente sociale'' et d'une reprise économique MAIS, en contre-partie semble-t-il,
d'une propagation plus
importante du Covid 19...la baisse du billet vert contribue
également à cette montée progressive du cours..par ailleurs, selon
l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), la demande mondiale de
pétrole devrait progresser en 2023 pour atteindre environ les 102 M/bj
(actuellement # 100 M/bj)...En fin de janvier, le retour prévisible
à des températures plus clémentes et ''l'assurance'' des stocks de
gaz entraînent un retournement du prix
du gaz vers les 55 €/Mwh...
_ commentaires sur l'évolution du prix du gaz (PEGN) et du Brent en 2022 ( voir les graphiques ci-dessous) : -► : décret du 9 avril 2022 relatif à l'aide en faveur de l'habitat collectif résidentiel face à l'augmentation du prix du gaz naturel---> _ https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045537717 -►le graphique
ci-dessous, révèle
(abstraction de l'évolution €/$) ''si besoin était'' la volatilité du
prix du gaz quotidien PEGN par rapport au prix du pétrole... et par voie de
conséquence... le gel, par le gouvernement du prix du gaz
''non-industriel'' pour 2022...., hélas, pour les GT, nous ne
sommes pas concernés... peut-être existe-t-il
un espoir... la presse en parle de plus en plus et notamment
sur TF1, le mardi 25 janvier 2022 dans le journal de 13h00, le jeudi
10 février et le mercredi 16 février dans le journal de 20h00,
diffuse des reportages
sur de nombreuses
résidences
de grandes copropriétés (sociales et privés) qui se
plaignent de l'augmentation de leurs charges due essentiellement à
la hausse vertigineuse du prix du gaz ... depuis quelques jours le
cours du gaz est passé sous le seuil des
80 €/MWh ... _un
paramètre à ne pas ignorer...le
prix de l'électricité...1/4 des
centrales nucléaires sont en maintennce... et les dernières
nouvelles diffusées par EDF (08/02/2022) sur ses estimations de
production nucléaire pour l'année en cours et pour 2023 ne sont pas
pour apaiser les marchés... le retrait partiel
des troupes russes à la frontière ukrainienne (fin des exercices
tactiques...) mardi 15/02 entraîne une baisse de 15% du cours du
gaz < à 67 €/MWh.. pour repasser vendredi 18/02, le seuil des 73
€/MWh en raison des nombreux heurts entre séparatistes prorusses et
l'armée ukrainienne... la proclamation de l'indépendance de deux
provinces du Donbass par la Russie lundi soir (21/02/2022) a peu
d'impact sur le prix du gaz... en revanche le cours du Brent
s'envole vers les 100 $/b...
_ commentaires sur l'évolution du prix du Brent en 2021 :
► 2021..
en ce début d’année, le cours du Brent s’est envolé au-dessus des 55
$/b à l’annonce d’un accord entre les pays de l’OPEP+ pour prolonger les
restrictions de leur production (7,2 mb/j) et notamment grâce à
l’Arabie saoudite qui a accepté unilatéralement de procéder à une
réduction supplémentaire de 1 Mb/j pour compenser largement la hausse
(75 000 b/j) de la Russie et du Kazakhstan. Ce net regain pour l’or noir
est soutenu par l’espoir d’accélération de la croissance mondiale avec
l’intensification des campagnes de vaccination aux USA et en Europe. Cet
élan s’est brutalement arrêté en raison d’une recrudescence des
contaminations au nouveau coronavirus non seulement en Europe et aux
USA mais également en Chine.. Le 2ème
trimestre qui a commencé par la réunion mensuelle de l’OPEP+ et sa
décision de relever progressivement sa production à partir du mois de
mai, a entraîné une diminution du Brent vers les 62 $/b. Par ailleurs la
résurgence du Covid-19 en Inde et sa rapide propagation inquiètent les
autorités qui mettent en œuvre de nouvelles restrictions, provoquant
ainsi, une demande moins forte en énergie (n’oublions pas que l’Inde
avec 5 Mb/j est le 3ème consommateur de pétrole au monde
après les USA et la Chine). Au cours du mois d’avril, le marché
pétrolier reste ‘’tiraillé’’ entre l’ouverture des économies notamment
aux USA et en Chine et la propagation de la pandémie en Inde, au Brésil
et récemment au Japon où l’état d’urgence a été décrété. Au début du troisième trimestre, le Brent flirte les 80$/b faute d’un consensus au sein de l’OPEP+ provoqué par des dissensions entre les Emirats arabes (augmentation de leur quotas) et l’Arabie saoudite au sujet de leur niveau de production pétrolière et la publication, par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), de son rapport révélant une forte reprise de la demande mondiale atteignant 96,8 Mb/j en juin…Néanmoins le marché reste très volatile en raison de la persistance de la pandémie (propagation du variant Delta), paramètre important dans la demande pétrolière mondiale et notamment pour les deux premières consommatrices que sont les USA (#20Mb/j) et la Chine… et ce malgré l’accord intervenu, après deux semaines de tergiversation, entre les membres de l’OPEP+ (relèvement graduel de leur production jusqu’en septembre 2022 et sa réévaluation en cas de ralentissement de l’économie mondiale). Fin août, la maîtrise de l’expansion de la pandémie du variant Delta en Chine, la tempête Ida et l’incendie d’une plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique ont boosté le Brent au-delà des 70 $/b… conforté, début septembre, par l’accord de l’OPEP+, de poursuivre l’ouverture graduelle de leurs vannes avec la mise sur le marché de 0,4 Mb supplémentaires par mois jusqu’en septembre 2022 et ainsi, d’atteindre le niveau (environ 100 Mb/j) d’avant la crise sanitaire. Notons également que les stocks US sont au plus bas depuis près de 3 ans ainsi que la production de pétrole fortement perturbée par les tempêtes Ida et Nicholas dans le golfe du Mexique Début du 4ième
trimestre l’ascension du cours du Brent se poursuit et franchit
allègrement la barre des 80 $/b (au plus haut depuis 3 ans) encouragé
par le maintien de l’accord OPEP+ qui n’envisage pas le relèvement de
leur quotas de production (+ 0,4 Mb/j pour novembre). Cette tendance est
d’autant confortée que nous entrons dans la période ‘’hivernale’’ et
la flambée ‘’historique’’ du prix du gaz (PEGN # 113 €/MWh le 6
octobre) suscite un
‘’transfert’’ de source d’énergie… du gaz vers le pétrole… D’ailleurs
dans son rapport mensuel publié à la mi-octobre, l’AIE relève que les
pénuries du gaz naturel et du charbon soutiennent la demande de pétrole,
non compensée par l’offre de l’OPEP+ et les stocks des pays de l’OCDE
enregistrent un plus bas depuis 2015… Les dernières nouvelles
parvenues en ce début d’année 2022, notamment le maintien de l’accord de
l’OPEP+ (+0,4Mb/j pour le mois de février, complément de production jugé
peu probable en raison des difficultés rencontrées dans certains pays
Nigéria, Angola, Libye et plus récemment le Kazakhstan) ont permis le
franchissement des 80 $/b… Quid de 2022 ? l’incertitude prédomine car non seulement la pandémie persiste, mais
de nombreux problèmes géopolitiques subsistent :
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_ commentaires sur l'évolution du prix du Brent en 2020
► 2020 :
au cours du 1er trimestre le prix du baril de Brent a subi
une chute brutale de 68-69 $/b en début d’année, à 24-25 $/b en fin de
mars, autrement dit un coût pratiquement divisé par 3 !!! Il faut
remonter à l’année 2008 pour observer une telle rupture et à 2003 pour
un coût en $ courant aussi bas…Pourtant l’année 2020 avait commencé sous
de meilleurs auspices avec l’accord commercial de la phase 1 qui
comportait le démantèlement partiel des barrières douanières dressées
depuis près de 18 mois entre les USA et la Chine ainsi que l’accord des
pays de l’OPEP+ de réduire de 500 000 b/j leur production (environ
30Mb/j) certes perturbées par le conflit USA-Iran intensifié par
l’élimination de la tête de l’armée iranienne…mais c’était sans compter
sur l’épidémie du coronavirus qui commençait à faire des ravages
notamment dans la ville de Wuhan en Chine centrale où de nombreuses
usines fermaient les unes après les autres… c’était le début du
confinement qui allait s’étendre à l’Europe, puis aux USA…, à cela s’est
ajouté le retrait de la Russie (refus de réduire sa production
d’hydrocarbures) au sein de l’OPEP et en représailles, la réponse de
l’Arabie Saoudite en ‘’inondant’’ le marché pétrolier ( > 12 mb/j) en
espérant ainsi non seulement atteindre la Russie (10 Mb/j) mais
également les petits producteurs US de ‘’ pétrole de schiste’’(5 Mb/j en
2016, 9 Mb/j actuellement avec un coût de production de 25$/b !!!) ...
les paramètres étant réunis, moins de demande, pléthore de l’offre,
égale chute des prix… Au cours du 2ème trimestre
de 2020 , sous la pression de D.Trump, la Russie et l’Arabie saoudite
sont parvenues, le dimanche 12 avril, avec les autres membres de l’OPEP
(23 pays) de réduire leur production de 9,7Mb/j (soit près de 10% de la
consommation mondiale) sur les deux prochains mois (mai et juin), mais
cette réduction au regard de la baisse ''prévisionnelle'' de la
consommation mondiale de 100 Mb/j à 80 Mb/j voire 70 Mb/j ne sera
probablement pas suffisante pour une hausse significative des cours des
hydrocarbures. D'ailleurs cette annonce semble avoir peu d’effet en ce
début de trimestre, car le cours du Brent qui évoluait autours des 32
$/b, amorce une chute pour atteindre, le lundi 20 avril, un cours
inférieur à 15 $/b !!!! mais bien supérieur à son correspondant
US le WTI… qui, pour la
première fois de l’histoire pétrolière…, son prix est passé, l’espace
d’un instant, en territoire NÉGATIF..à -37,6 $/b…
du jamais vu (contre 18,3 $/b le vendredi 17 avril)…ainsi les
‘’traders’’ devaient payer pour se débarrasser d’un pétrole que personne
ne savait plus où stocker !!! Cette progression se poursuivait au cours du 3ème trimestre pour atteindre et dépasser les 45 $/b à la fin du mois d’août, cours soutenus probablement par les tempêtes Marco et Laura qui ont provoqué l’arrêt d’une partie de la production pétrolière du Golfe du Mexique. Mais en ce début du mois de septembre, les prix du brut déclinent et passent sous les 40 $/b en raison de la position de l’Arabie Saoudite qui opère sa plus forte baisse des prix en cinq mois pour sa production à destination des pays de l’Asie et la fin des vacances aux USA ainsi que la crainte d’une reprise moins marquée de la consommation de brut avec la multiplication des nouvelles infections du Covid-19, notamment aux USA et en Europe (2ème vague de la pandémie)…mais la saison des ouragans dans le golfe du Mexique (Marco, Laura, et Sally…), ainsi que les variations des stocks US provoquent un mouvement de yoyo sur le prix du Brent qui évolue autours des 40$/b…. Pour ce poursuivre au
début du 4ème trimestre, avec l’apparition de l’ouragan
Delta dans le Golfe du Mexique provoquant, ainsi , le ‘’gel’’ d'une
production d’environ 1,9 Mb/j et l’annonce d’une grève en Norvège …
compensée, en partie, par une offre supplémentaire de la Libye. Au cours
de la dernière semaine d’octobre, la pandémie qui ne cesse de s’aggraver
en Europe et aux USA et, par voie de conséquence, jette une ombre sur
les perspectives de la demande, entraîne une chute du prix du Brent
d’environ 10% pour atteindre 36 $/b et ce malgré le maintien de
l’accord de l’OPEP+ intervenu le 19 octobre sur les coupes (9,7 Mb/j)
décidées en avril dernier pour faire face à l’impact de la pandémie…mais
le retour de la production libyenne (0,8 Mb/j) et les incertitudes sur
les élections américaines jouent les ‘’troubles fêtes’’.. En 2020, la consommation mondiale de pétrole s’élèverait à 90 Mb/j soit une chute de 10 Mb/j par rapport à 2019 en raison de la pandémie du coronavirus entraînant un ralentissement voire une mise à l’arrêt de certaines activités notamment dans le transport aérien… Le prix moyen du Brent s’élève à 41,75 $/b soit -35% par rapport à 2019 et -41% par rapport à 2018…. Il faut remonter à 2016 pour retrouver un coût sensiblement équivalent (43,55$/b) Quid 2021 ? en ce début d’année : 1_ l’accord intervenu entre les pays de l’OPEP+ (maintien de leur réduction de production) et plus particulièrement l’annonce par l’Arabie Saoudite de réduire sa production de 1Mb/j, compensant, en partie, les doutes sur certains états (Iran, Venezuela, Libye (environ 1,2 Mb/j))…) 2_ l’investiture de Joe Biden comme président américain avec l’application immédiate de plusieurs mesures (plan de relance de l’économie de 1900 G$, vaste campagne de vaccination, retour à l’accord de Paris sur le changement climatique) 3_ le rapport de l’AIE qui prévoit une consommation mondiale de pétrole d’environ 96 Mb/j en 2021 4_ les campagnes massives de vaccination déployées dans de nombreux pays laissent un immense espoir d’un arrêt de la pandémie du covid-19… , tous ces éléments devraient entraîner une reprise, certes lente, de la croissance économique mondiale et de son corollaire, une augmentation de la consommation des hydrocarbures. Un point d’équilibre aux environs de 55 $/b pour le Brent semble se dessiner pour 2021 mais ce dernier reste très fragile au regard de la discipline des pays de l’OPEP+ et de la réussite des campagnes de vaccination (production, approvisionnement, distribution…), les montagnes russes risquent de réapparaître en 2021…
_ commentaires sur l'évolution du prix du Brent en 2019 :
►en 2019,
au cours du 1er trimestre, le prix du Brent remonte
pour atteindre à la fin du mois de mars les 70$/b (+40% de hausse depuis
le début de l'année...)...mais les ''cuves'' américaines sont pleines à
ras-bord....l'accord des pays de l'OPEP ( + la Russie) de diminuer leur
production (500 000b/j sur environ 30 Mb/j) tiendra-t-il car leur budget souffre
énormément...les sanctions commerciales américaines contre l'Iran et le
Venezuela (ce dernier, en raison des troubles politiques, voit sa
production d'hydrocarbures chuter de 2,7 Mb/j en 2015 à environ 1 Mb/j
en 2019) semblent s'infléchir...mais l'affrontement interne, intervenu
récemment en Libye pourrait maintenir une pression à la hausse des
hydrocarbures... Quid du prix du Brent en 2020 ? : en dépit de l’accord commercial de la phase 1 entre les USA et la Chine, l’accord des pays de l’OPEP+ et le conflit USA-Iran intensifié par l’élimination de la tête de l’armée iranienne, la demande d’hydrocarbures mondiale risque de diminuer en raison du ralentissement de la croissance des deux premières puissances mondiales et de ce fait, le prix du baril risque comme en 2019 fluctuer dans un canal 60-70 $/b au rythme des tweets de D.Trump. Par ailleurs, l’épidémie du coronavirus apparue en Chine et qui semble, jour à près jour, s’intensifier et paralyser le pays, risque d’avoir une incidence négative sur la croissance de la Chine… et par voie de conséquence sur l’ensemble de l’économie mondiale...moins de demande..plus d'offre... donc dégringolade des prix...
_ commentaires sur l'évolution du prix du Brent en 2018 (voir après le graphique):
► en 2018 le prix du Brent a atteint, début octobre, son plus haut niveau (> 85$/b) depuis quatre ans. Les sanctions américaines envers
l'Iran ne sont pas étrangères à cette hausse ainsi que l'attitude de
l'OPEP à moins stimuler sa production. Le 4ième trimestre est marqué par
une chute brutale du coût du baril (< 50$/b fin décembre 2018) provoquée:
évolution du coût du WTI _ 1964-2022 et du Brent 1990-2018 (voir après le graphique):
__ les chocs pétroliers: ___ https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/choc-petrolier?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=/newsletter/cde-aujourdhui-24-octobre-2023 _Sur le long terme, plusieurs événements historiques permettent d'expliquer en partie l'évolution des prix:
_ 1973: octobre 1973: la
guerre du Kippour l'OPEP augmente le prix des hydrocarbures et décrète un
embargo contre les pays occidentaux dont l'effet immédiat est une hausse
substantielle et une crise d'approvisionnement dans les pays importateurs
(>11,50$/b)
_
le deuxième choc pétrolier a débuté avec la révolution
iranienne en 1978, suivi par la guerre Irak-Iran en 1980.
Ces évènements provoquent un doublement supérieur du prix du baril
du fait de la réduction considérable des exportations de ces pays : de 14
$/baril en 1978 à 35 $/baril en 1981.
En 1990,
le conflit entre le Koweït et l'Iraq annule l'offre de pétrole de
ces pays mais rapidement le Venezuela et surtout l'Arabie Saoudite
deviennent les 'stabilisateurs' de la demande mondiale de pétrole, le reste
des pays de l'OPEP comblant le manque à produire. Les prix en léger déclin
depuis le début des années 1990 ne remontent qu'à partir du boom économique
aux Etats-Unis et en Asie au milieu des années 1990. A la suite de l'attentat du 11 septembre 2001 une légère hausse a lieu, mais très rapidement, en raison d'une baisse de la demande en fuel d'aviation et des perspectives de stagnation de la croissance économique mondiale qui prévalaient jusqu'alors, les cours, à nouveau plongent. Au mois de janvier 2002, l'OPEP décide de réduire sa production à condition que les pays hors-OPEP contribuent également à cette réduction.
_ pour mettre un terme à la chute des prix, l'OPEP réduit sa production. Le 'printemps arabe' et, en particulier, la guerre civile libyenne qui provoque l'arrêt de sa production fait bondir en mars 2011, le prix du baril à 130$ et restera ainsi, dans une moyenne de 110$/b jusqu'à l'été 2014. _ la chute des cours au cours du deuxième semestre 2014 s'explique principalement par la conjugaison de deux phénomènes : -l'abondance du pétrole due à la mise sur le marché des pétroles issus des gaz de schistes aux États-Unis (n'oublions pas que ces derniers ont pratiquement doubler leur production entre 2008 et 2014: 5 Mb/j à 9 Mb/j avec une baisse constante du coût d'extraction de 65$/b à 50$), et la diminution de la demande due à la crise économique mondiale et à la prise de conscience du réchauffement climatique conduisant à la réduction des émissions des gaz à effet de serre (le coût de l'extraction en Arabie Saoudite est de 5 à 10 $ le baril; alors que l'extraction du pétrole de schiste revient à environ 65 $-50$/b. Le cours de la vente en début 2015 ne couvre pas les coûts de production aux États-Unis entrainant de nombreuses faillites. Cependant, la guerre économique fait rage. Pour conserver un cours au plus bas et conserver ses parts de marché, l'Arabie ne réduit pas la production _
le 15 janvier 2015, le
prix du pétrole est à 28,7 $/b _ le 26 mai 2016 franchissement à la hausse du seuil des 50 $/b _ en octobre, le prix du baril du Brent en euros augmente nettement (+9,6 % après +0,1 %), à la suite de l'annonce par l'OPEP d'un possible accord de réduction de la production. En dollars, la hausse du prix du baril est légèrement moins marquée (+7,7 % après +0,1 %), l'euro s'étant un peu déprécié au cours du mois. En décembre 2016, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP s'est mise d'accord avec onze pays producteurs non membres du cartel, dont la Russie, pour baisser leur offre au premier semestre de 2017 afin de faire remonter les prix.
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